
La croissance de la délinquance et de l’insécurité entraine la nécessité d’une intensification des contrôles et de la surveillance contre les vols, les actes de malveillance et de vandalisme, les intrusions, dans des lieux publics ou privés : entrepôts et galeries commerciales, lieux de loisirs et culturels, immeubles de bureaux, usines et sites industriels ... L'agent de sécurité (vigile, rondier, gardien) assure le gardiennage et la surveillance dans les lieux publics ou privés.
L'agent de sécurité (vigile, rondier, gardien) assure le gardiennage et la surveillance dans les lieux publics ou privés. Les conditions de travail sont difficiles pour les agents de sécurité, car les dangers auxquels ce métier est confronté sont multiples, et ceci dans un contexte de mission stressant par nature :
- Agressions verbales et physiques (stress, charge mentale, blessures).
- Risques des longs déplacements à pied lors des rondes (charge physique,
chutes de plain-pied).
- Risques routiers au cours des déplacements automobiles exigés par les
missions.
- Astreintes de nuit, horaires décalés et atypiques (week-ends et les jours
fériés).
- Travail toujours debout ou toujours assis (vidéo-surveillance), à
l’extérieur par tout temps ou à l’intérieur (écrans, bruit), en sous-sol
(parkings ...).
- Travail isolé dans un environnement où le risque de violence est élevé.
- Risques divers (chimiques, incendies …) sur les sites industriels.
- Risques causés par les chiens pour les agents cynophiles.
Par des mesures de prévention appropriées, collectives et individuelles, on peut réduire toutes ces expositions et diminuer fortement les risques professionnels des agents de sécurité.
Les principaux risques professionnels des agents de sécurité
La croissance de la délinquance et de l’insécurité entraine la nécessité d’une intensification des contrôles et de la surveillance contre les vols, les actes de malveillance et de vandalisme, les intrusions, dans des lieux publics ou privés : entrepôts et galeries commerciales, lieux de loisirs et culturels, immeubles de bureaux, usines et sites industriels ... Le contexte d’attaques terroristes exacerbe évidemment la demande de sécurisation de tous les établissements recevant du public.
L’agent de sécurité, selon ses différentes missions possibles (vigile, rondier, gardien), effectue des rondes de prévention et de détection de risques et des incidents, surveille les lieux et leurs accès, contrôle la conformité d'entrée et de sortie de personnes. Il peut aussi assurer des missions de sécurité incendie si qualifié SSIAP 1. Il travaille de jour ou de nuit, éventuellement avec un chien, à pied ou en voiture, seul ou en équipe.
- Le contexte socio-économique de la surexposition aux risques des agents de sécurité
Le développement de la demande de sécurité de la part des entreprises privées et publiques s’accompagne d’un processus d’extériorisation (outsourcing) des activités de sécurité qui étaient avant intégrées dans les entreprises ou les administrations publiques. Ce phénomène de sous-traitance génère un marché de services souvent attribués à l’offre la moins chère : ceci nuit à la qualité et aux bonnes conditions de travail, et conduit à un mode d’organisation du travail flexible avec beaucoup de temps de travail atypique ayant des incidences négatives sur la vie sociale et familiale des agents de sécurité ainsi que sur leur charge physique et psychique au travail.
La pression des donneurs d’ordre sur les coûts et les délais impose des horaires et des rythmes de travail stressants et accroit les risques professionnels : l’agent de sécurité peut ainsi être constamment contraint de travailler en dehors des horaires normaux (travail de nuit et le week-end, heures supplémentaires, ...) et se trouve assez souvent dans la situation d’un travailleur isolé. Certains travailleurs opèrent dans des lieux très éloignés de leur domicile, ce qui représente une contrainte psychologique forte, qui n’est pas sans conséquences sur leur vigilance face aux dangers.
D’autre part, l’entreprise donneuse d’ordre est peu concernée par les conditions d’emploi, de travail et de sécurité du personnel du sous-traitant : le contrat qui lie les deux parties est de nature commerciale et il se fonde sur une obligation de résultats et non de moyens ; juridiquement l’entreprise donneuse d’ordre n’a pas à s’ingérer dans le fonctionnement interne de l’entreprise sous-traitante, notamment en matière de sécurité au travail.
- Les risques causés par les contraintes posturales des agents de sécurité
L’activité des agents de sécurité nécessite souvent le maintien d’une même position pendant de longues heures (debout, assis ou posté). Certaines postures peuvent entraîner des douleurs dorsales ou podales. De nombreux agents de sécurité marchent la majorité du temps de leur mission, d’autres exercent des missions toujours assises (surveillance vidéo …).
- Position debout constante dans les activités de ronde, les contrôles
d’accès et la surveillance statique : les agents de sécurité des centres
commerciaux doivent notamment rester debout toute la journée. Les dommages
possibles sont des douleurs ligamentaires et articulaires (pieds, genoux),
des varices, des douleurs dorsales ainsi que des douleurs musculaires.
- Position assise prolongée dans des activités impliquant la visualisation
d’écrans ou de moniteurs comme dans les centres de contrôle de sécurité,
les centrales d’alarmes et certains lieux de contrôle d’accès. Les
problèmes liés au travail sédentaire s’ensuivent : lombo-dorsalgies,
obésité, troubles circulatoires et visuels.
- Les risques causés par le travail de nuit des agents de sécurité
- de nombreux troubles somatiques (surtout digestifs et majoration du
risque cardiovasculaire), psychologiques (stress, risque accru de
pathologie dépressive, addictions à l’alcool ou aux drogues...).
- des problèmes psychosociaux et familiaux liés au mode de vie.
- et une survenue d’accidents accrue due à la somnolence et au manque de
vigilance induit, lié à l’augmentation du temps de réaction aux aléas : en
particulier, dans l’obscurité, la chute peut se produire sur un sol
irrégulier ou encombré ou d'un trébuchement contre un obstacle non repéré,
dans un escalier abrupt et mal éclairé… Les lésions sont le plus souvent
cutanées et/ou ostéo-articulaires : la foulure, l'entorse, les contusions,
plaies cutanées et hémorragies, la fracture sont les lésions les plus
courantes.
- Les risques causés par le travail en extérieur des agents de sécurité
- Le travail en extérieur conduit les agents de sécurité à être exposés aux
rayons ultraviolets (UV), aux intempéries, au froid ou à la chaleur, à
l’humidité, au vent et aux orages.
- L’exposition fréquente aux UV peut être responsable de risques de cancers
de la peau, et, en tout cas, d’érythème solaire (coup de soleil),
particulièrement majorés en altitude ou sur des surfaces réfléchissantes
neigeuses ou sableuses ou proches des plans d’eau.
- Lors d’épisodes très venteux, des lésions oculaires peuvent être causées
par des projections de poussière ou de débris dans l'air.
- Les chutes de plain-pied ou de hauteur si dénivellation (près d’un quai,
d’une falaise ...) , sont liées à la topologie d’un terrain difficile et au
sol inégal, comportant des vides, regards, fosses, tranchées, … ; les
intempéries (neige, verglas, pluie, boue) sont particulièrement propices
aux risques de glissades.
- Les risques routiers des agents de sécurité
Les déplacements plus ou moins longs et nombreux par route sont exposés aux
accidents routiers. Les causes sont diverses : mauvais état du véhicule,
faute de conduite du conducteur ou d'un tiers, mauvais état des routes,
météo défavorable... Le risque routier a souvent des origines
multifactorielles :
- Environnement (mauvaise connaissance et état des itinéraires, travaux,
météo, entrée de site, parking,..)
- Véhicules (mal adaptés, aménagés, équipés, entretenus, surchargés,
sous-gonflés ...)
- Organisation (horaire, préparation du voyage, utilisation du téléphone au
volant, ...)
- Conducteur (respect des règles, fatigue, vigilance, capacités à la
conduite, consommation d'alcool ou d'autres psychotropes ...).
- Les risques visuels des agents de sécurité
Les troubles visuels concernent les agents de vidéo-surveillance, et se traduisent par de la fatigue visuelle (larmoiements, vision altérée, picotements et rougeurs oculaires...), provoquant aussi des douleurs cervicales, maux de tête. En effet, la vision est un des sens de plus en plus sollicité dans cette activité professionnelle avec un travail sous lumière artificielle permanente et l'omniprésence du travail sur écran.
- Les risques causés par le travail isolé des agents de sécurité
Le travail isolé aggrave la dangerosité de l’activité, car, par exemple, des réactions inadaptées à une situation imprévue peuvent apparaître du seul fait de ne pouvoir se faire aider ou consulter ses collègues ou supérieurs hiérarchiques. Le travail isolé peut être dangereux intrinsèquement soit pour des raisons médicales ou psychologiques propres au travailleur lui-même, soit dans des contextes de violence externe. Le travail isolé contribue à favoriser les agressions (souvent pas de témoin et /ou de possible recours à autrui). Certaines personnes présentent des pathologies entrainant des symptômes d’apparition brusque et pouvant handicaper au moins temporairement la poursuite de la mission, la rendre dangereuse voire impossible : crises d’angoisse, d’épilepsie, cardiaques, diabétiques, vertigineuses ...
- Les risques causés par les agressions des agents de sécurité
Le danger lié aux agressions est inhérent au métier d’agent de sécurité qui est souvent confronté à des individus offensants, prédateurs, ou sous l'emprise de l’alcool ou de drogues, qui peuvent insulter ou frapper.
Certains postes de travail sont plus exposés que d’autres, comme ceux qui impliquent un contact direct avec le public : surveillance dans les grandes surfaces commerciales ou dans les lieux de grand passage (stations de métro, gares, stades …), ou de nuit dans les milieux festifs (concerts, discothèques), … Également, dans les situations de violences de prédation (cambriolages, …) associées à des produits de forte valeur marchande (bijouteries, banques …).
La violence externe peut prendre plusieurs formes : agressions verbales, physiques ou psychologiques contre l’agent de sécurité dans l’exercice de ses fonctions, accompagné éventuellement d'un acte violent de destruction ou de dégradation de biens matériels.
On peut distinguer plusieurs types d'agression, dont certains sont plus
spécifiques aux agents de sécurité féminins :
- l'incivilité, qui relève de l'absence de respect d'autrui et se manifeste
par des comportements d'apparence relativement bénins : attitudes
méprisantes, remarques moqueuses, refus d'obtempérer à des consignes de
sécurité ou réglementaires.
- l'agression verbale : menaces, injures pouvant être racistes ou sexistes.
- l'agression physique : crachats, bousculades, jets d'objet, coups,
blessures avec arme blanche, attouchements sexuels, tentatives de viol ou
viols, …
Ces violences peuvent avoir des répercussions sur la santé physique ou psychique de la victime, ceci quelle que soit la gravité de l'atteinte physique. En effet, si les agressions physiques sont bien reconnues, prises en compte et traitées, en revanche, les atteintes verbales répétitives par exemple ne le sont pas toujours. Or, ces manifestations constantes peuvent être à la longue plus graves pour les agents que certaines agressions physiques, et elles peuvent provoquer de profondes altérations psychologiques.
- Atteintes physiques des agressions
o hématomes, contusions, coupures, griffures, morsures avec trace unique ou traces multiples.
o plaies nécessitant une suture simple ou plaies graves nécessitant une intervention chirurgicale (fractures d’un membre inférieur ou supérieur …).
o blessures ayant entraîné un risque vital pour la victime (traumatisme crânien, coup de feu …), ce qui est toutefois exceptionnel.
- Atteintes psychologiques des agressions
o La gravité des répercussions psychologiques dépend des circonstances de l'agression, de l'état personnel et de l'environnement de la victime au moment de l'agression. Les conséquences psychiques d'un acte de violence sur la victime peuvent être immédiates (sidération ou au contraire agitation) ou à plus ou moins long terme, les victimes d'agression développant un stress post-traumatique chronique.
o En effet, si le choc psychologique est important, l'état de stress peut persister plusieurs semaines ou plusieurs mois après l'agression. Les troubles engendrés peuvent conduire à la perte de confiance en soi, à des symptômes d'anxiété, des symptômes dépressifs pouvant mener à une dépendance vis à vis de l'alcool ou de tranquillisants ou au suicide.
o Par ailleurs, il est très important de prendre en considération la réalité d'un sentiment d'agression, même si la personne a tendance à minimiser ce sentiment : certains agents victimes d'agressions sévères et présentant des symptômes manifestes de choc psychologique peuvent dénier toute gravité de l'agression pour ne pas remettre en cause leur statut professionnel.
o L’assistance fréquente aux personnes blessées (accident, incendie, attentat) et les premiers secours peuvent générer un stress d’usure compassionnelle (ou vicariant) qui résulte d'une surcharge émotionnelle au contact avec des personnes en détresse, à la souffrance d'autrui, à l’exposition répétée à des actes de violence … Cela peut être à l'origine d'une souffrance psychologique plus ou moins importante et plus ou moins tardive appelée traumatisme vicariant (ou secondaire par effet de contagion du traumatisme). Les effets de la traumatisation vicariante se cumulent avec le temps et peuvent conduire à l'état de stress compassionnel.
- Autres risques divers des agents de sécurité
- L’utilisation de chiens peut constituer un risque de griffures, morsures
pour les maîtres-chiens, ainsi que pour les agents intégrés dans des
équipes cynophiles.
- L’agent de sécurité est soumis aux ambiances dangereuses du site ou il
est employé : bruit, pollution de l'air, radiations ... Si pour les effets
aigus, le rapport de causalité est clairement identifié et assez facilement
mesurable et corrigible, il n'en est pas de même pour les effets chroniques
qu'il est beaucoup plus malaisé de cerner avec précision et à prévenir.
Les mesures de prévention des risques des agents de sécurité
Les différents risques professionnels de l’agent de sécurité doivent faire l’objet d’une évaluation :
- pour permettre la rédaction du Document Unique d'Evaluation des Risques
Professionnels (DUERP) en appréciant à la fois l’environnement matériel et
technique et l’efficacité des moyens de protection existants et de leur
utilisation selon les postes de travail,
- pour décrire les actions de prévention complémentaires à mettre en œuvre.
Ce Document Unique doit être actualisé au moins annuellement.
- Les mesures de prévention des risques du travail extérieur des agents de sécurité
Il est de la responsabilité de l’employeur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection des travailleurs contre les risques des intempéries (article R. 4223–15 du Code du Travail).
D’une manière générale, le travail à l’extérieur doit être aménagé de telle façon que les travailleurs soient protégés au mieux contre les conditions atmosphériques (article R. 4225–1 du Code du Travail) et mettre à disposition gratuitement aux salariés affectés à des travaux en extérieur des vêtements de protection qui les protègent contre le froid, les intempéries et les risques courants (article R. 4323–95 du Code du Travail) en en assurant les entretiens, réparations et remplacements nécessaires.
Pour le travail au soleil, se couvrir la tête, ne pas travailler bras nus et porter des sous-vêtements permettant l'évaporation de la sueur (le coton est à privilégier, le nylon est à éviter), sans toutefois négliger le port des équipements de protection individuelle, porter une protection de la peau pour les parties du corps qui ne peuvent pas être couvertes, essentiellement le visage, les oreilles, le cou et la nuque, en appliquant largement une crème solaire sur la peau laissée à nu, et des lunettes de protection avec filtres pour l’ultraviolet pour assurer la protection oculaire.
Pour le travail au froid, porter des protections individuelles contre le froid (combinaison ou veste et pantalon, bottes ou chaussures fourrées antidérapantes, grosses chaussettes, bonnet ...).
- Les mesures de protection individuelle des agents de sécurité
Il faut recourir aux mesures de protection individuelle suivantes, selon
les cas et les sites :
- Equipements de protection individuelle : Casque ; Chaussures ou bottes de
sécurité avec semelles rugueuses antidérapantes ; Lunettes de protection
anti UV ; Vêtements adaptés aux conditions climatiques ;
- Aux postes de surveillance et de gardiennage, une trousse contenant un
matériel de premiers secours non périmé (solutions antiseptiques,
pansements,…), régulièrement contrôlée et approvisionnée, aisément et
rapidement accessible, afin de désinfecter soigneusement et de panser
immédiatement toute blessure cutanée, même légère, ou d'effectuer un lavage
oculaire en cas de poussière dans l'œil.
- Respecter une hygiène de vie compatible avec la conduite, notamment ne
pas prendre de produits altérant la vigilance, alcool ou psychotropes, avec
rappel fréquent des exigences et des sanctions du Code de la Route.
- Les mesures de prévention psychologique des agents de sécurité
Des techniques de dialogue et de communication contribuent à désamorcer les risques de violence lors des contrôles : les actions de formation afin de mieux comprendre quels mécanismes entrent en jeu, les techniques « coping », afin d'obtenir un meilleur contrôle émotionnel en situation d'agression, figurent parmi les moyens les plus efficaces de gestion du stress et des conflits.
Elle permet de disposer de techniques actives concrètes qui contribuent à désamorcer les risques de violence, d’attitudes à adopter vis-à-vis d’un comportement verbal ou corporel abusif… Le principe de coping considère que, face à une situation de confrontation, l’individu dispose de ressources qu’il convient d’utiliser au mieux : minimalisation de l’impact du stresseur ou évitement de la confrontation directe avec le stresseur lorsque la situation est évaluée comme incontrôlable.
En cas d’ agression sérieuse d’un agent de sécurité, il faut prévoir une procédure d'accompagnement et de prise en charge (psychologique, juridique), afin de limiter les conséquences psychologiques de l'agression.
- Les mesures de prévention des risques du travail isolé des agents de sécurité
Il existe un Système de Protection du Travailleur Isolé (PTI), notamment pour les gardiens de nuit isolés : les Dispositifs d’Alarme pour Travailleur Isolé (DATI). La mise à disposition des travailleurs d’un DATI qui comporte un émetteur et un récepteur, permet la détection de l’état physique de l’employé et sa localisation.
Le DATI est un système de télécommunication qui transmet une alarme en cas de défaillance ou d’agression du travailleur isolé vers un poste de surveillance. Ces systèmes, qui permettent la détection de l'état physique du travailleur et sa localisation, sont constitués au minimum par un émetteur porté par le travailleur isolé et un récepteur placé dans l’entreprise, pour recevoir l'alarme à un poste de surveillance et la transmettre aux secours.
Il existe de nombreux modèles, allant d’un dispositif très simple (bracelet électronique) disposant uniquement d’un bouton sur le boîtier donnant l’alerte par pression à une plateforme, mais il existe aussi des dispositifs qui permettent d’échanger avec la plateforme en cas d’alerte, avec des capteurs détectant la perte de verticalité (chute du travailleur) ou de mouvement (perte de conscience du travailleur) et qui sont de plus dotés de balise GPS permettant ainsi une géo-localisation.
L’alarme peut être déclenchée volontairement, en cas de danger imminent ou d’agression, ou automatiquement en cas de malaise ou d’accident.
- Les mesures de prévention des risques du travail sur écran des agents de sécurité
La conception et l'aménagement des postes et espaces de travail de vidéo-surveillance sont des mesures de prévention collective efficaces : l'ergonomie du siège, du poste de travail sur écran, mais aussi un éclairage suffisant, une aération, climatisation et acoustique bien adaptées des locaux de travail sont garants d'une bonne prévention des risques auditifs, visuels et musculo-squelettiques. Il existe une réglementation du travail sur écran, (décret n° 91-451 du 14 mai 1991 et circulaire DRT n° 91-18 du 4 novembre 1991).
Mars 2022
Partagez et diffusez ce dossier
Laissez un commentaire
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.
Les avis des internautes
10/04/2022