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L’essor des « serious games »
Les « serious games », ou jeux sérieux, sont apparus à la fin des années 90 aux États-Unis à grands coups de millions de dollars en provenance du secteur de la défense. En France, soutenus par le secrétariat d’État à l’économie numérique, ils tentent de s’imposer dans les entreprises. Le principe en est simple : une application informatique qui combine un objectif « sérieux » (entraînement, apprentissage, enseignement...) avec des éléments ludiques issus du jeu vidéo (stratégie, réflexion, cheminement...) ou de la simulation informatique (modélisation numérique et intelligence artificielle). Le coût de conception et de développement d’un jeu sérieux est compris entre 200 et 300 k€.
Dans le domaine SSE, la Fédération BTP Rhône-Alpes a élaboré 3D Réseaux, un jeu destiné à sensibiliser les personnels de chantier et les jeunes étudiants en formation Travaux publics en leur proposant d’incarner différents personnages selon leur fonction (de l’homme au sol jusqu’au chef de chantier, en passant par le conducteur d’engin). Dans le domaine du développement durable, l’agence de product ion de contenus multimédias Libeo a développé pour le compte de l’ADEME le jeu Écoville. Le but du jeu est de construire une ville de 15 000 habitants en respectant les accords de Kyoto, à savoir la réduction de la pollution, la limitation des émissions de gaz à effet de serre et de la production de déchets avant 2012.
Philippe Zawieja
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